Mike Shaw, I burn.

Mike Shaw

« Mike tu as fait la tête toute la journée, je pourrais savoir pourquoi ? ». Après avoir fini sa phrase mon père se plantait devant moi, avec un regard sévère. En effet comme chaque année il m'avait amené au tournoi du village voir les plus valeureux combattants s'affronter et montrant leur technique de combats les plus exceptionnels, c'était un spectacle magnifique. Alors pourquoi étais-je contrarié ? Et bien c'est simple mon père refusait formellement que je participe à celui des juniors, et tout ça parce que j'avais des pouvoirs qui selon je ne contrôlais pas suffisamment et que je risquais de mettre des personnes en danger si je les utilisais. Et chaque année après le tournoi, on avait le droit à la même discussion, je décidais donc de ne pas lui répondre et de partir en lui tournant nonchalamment le dos, mon père m'interpellait alors. «Mike attends ! Reviens ici tout de suite ! Je n'ai pas fini de te parler.» Je stoppais alors mon élan, si mon père était plutôt du genre rigolo à l'époque, depuis que moi et Mila étions naît mon père était stricte et très à cheval sur les traditions. Néanmoins ces traditions commençait à me déplaire, j'en avais marre des ces restrictions et je répondais alors d'un air déterminé  à mon père. « Je sais papa, oui je sais encore ce que tu vas le dire, chaque année c'est la même chose ! Tu prônes à longueurs de journées des valeurs comme le libre arbitre et la liberté mais tu me la refuse ! Oui tu m’empêche de pouvoir me battre alors que tu sais très bien que je les battrais à plat de couture ! A quoi ça sert que tu m’apprennes tous les techniques de combats imaginable si je peux pas les utiliser ! Surtout qu'en plus tu sais parfaitement que je voulais y participer cette année car c'était la dernière année avant mon entrée à Auradon ! J'aur.... » Je n'eut pas le temps de finir ma phrase mon père venait de frapper violemment son bâton contre un arbre, mon discours avait eu l'air de l'avoir pas mal remonté, mais je l'étais aussi peut être un peu trop, je sentais la chaleur montait en moi. Il me regarda plusieurs secondes avant de me dire froidement. «Tu veux te battre ? Très bien viens alors, battons-nous. »  Sa phrase m'avait laissé sa voix je ne savais pas comment réagir, j'essayais tant bien que mal de lui donner une réponse. «Papa je...» Pas le temps de finir ma phrase qu'il me répondait en criant. « Viens me frapper si tu as le cran de le faire !» Je l'avais rarement vu dans cet état. Et bien sur moi comme un idiot, qu'est ce j'ai fait ? Je lui ai foncé dessus et il m'a maîtrisé. Oui il m'a repoussé sans difficulté quatre fois d’affilé et son stratagème à marcher en effet en me lançant une ultime provocation, j'ai craqué. J'ai laissé la chaleur qui bouillonnait en moi sortir. C'était la première fois qu'une telle puissance de feu sortait. Heureusement mon père me maîtrisait rapidement en m’assénant une prise qui allait me faire dormir quelques heures. La morale de cette histoire ? Ne jamais avoir les yeux plus gros que le ventre, car si mon père ne m'aurait pas calmé, j'aurais surement fait beaucoup de dégâts, j'avais peut être un grand pouvoir mais j'étais encore bien loin de le maîtriser.


« Dring, Dring !!!»
C'était la vieille sonnerie de l'académie qui sonnait, à cette bonne vieille sonnerie qui pouvait vous rendre sourd si vous osiez y passé dessous quand elle était en marche. Ah, L'académie Auradon, cette école n'avait plus aucun secret, cela faisait cinq ans que j'y étudié et j'étais en train de me rendre à ma dernière heure de cours pour cette année. Et dire qu'il ne me resterait plus qu'une année à passer à Auradon après ce cours. Je traînais d'un pas lent vers la salle de classe tout en me remémorant l'année que je venais de passé. Je passais vers la droite et jetait un coup d’œil rapide au premier casier de la rangée. Personne n’y était à proximité, c'était parfait. Je ne me transformerai pas en torche humaine pour le dernier jour. En effet c'était le casier de ma petite sœur, Mila. Je l'aime beaucoup mais nous avons tous les deux des forts caractères et puis il est hors de question que les gens pensent que ma sœur  est supérieur à moi, du coup nous ne ration pas une pour montrer qui était le plus fort. Je continuais d'avancer et saluait plusieurs amis, en effet j'étais plutôt populaire et cela ne me déplaisait pas. Faut dire qu'avec tous ce que j'ai fait en cinq ans, il y a peu de personne qui ignorent qui je suis. Mais pour une fois j'étais plutôt de bonne humeur et ne ressentait pas l'envie d'attirer l'attention, non j'avais juste envie de marcher, tranquillement, sans penser à ma popularité, ou à quelle prof je venais tenir tête ou encore à qui je vais faire une blague. Juste avant d'aller en cours je croisait un groupe de  fille plutôt jolie qui me regardaient, si habituellement je leur aurais lâché mon plus beau sourire pour leur faire perdre leur moyen, je ne les calculais pas car je pensais à une autre fille. Oui une fille que j'avais failli brûlé lors d'une de mes récurrentes crises, heureusement pour elle, elle était immunisé. Et depuis cet incident je lui parle souvent, enfin je m'excuse surtout souvent, néanmoins je l'apprécie de plus en plus et traîné avec elle, me fait oublier le poids de mon pouvoir avec plusieurs amis. Je foulais alors la porte de la classe et allait m'asseoir vers le fond de la salle, pour moi l'Académie c'était bientôt fini !
Aujourd'hui, je me prépare à reprendre mes cours je suis impatient de reprendre les cours, pourquoi ? Pour pouvoir la revoir, elle qui fait flamber de plus en plus mon cœur.